L’alliance nécessaire entre capital financier et capital humain
Le Conseil d’orientation pour l’emploi tire la sonnette d’alarme. Selon lui, 50% des emplois actuels vont disparaitre ou se trouver profondément modifiés dans les vingt prochaines années. Sous la triple pression des révolutions numérique, biologique et écologique, tous nos secteurs économiques vont se trouver profondément modifiés : industrie, agriculture, bâtiment, banque-assurance, et hôtellerie. Vingt ans c’est peu, ce qui nous oblige à agir vite. Pour accompagner cette transformation et la réussir, il faut sensibiliser tous les acteurs économiques à l’importance de la formation et, comme je l’ai déjà dit, en faire une grande cause nationale.
Les fondateurs du groupe d’experts « New Code » que sont Bernard Attali, François Faure et Pierre Ferracci l’ont parfaitement compris en mettant en avant l’indispensable alliance entre le capital financier et le capital humain. C’est ce juste équilibre entre les deux qui « mobilisera au maximum l’engagement et les compétences du capital humain ». Car sans son capital humain l’entreprise n’existe pas. C’est, il faut le rappeler, aujourd’hui le premier facteur de production. Et c’est dans ces conditions que l’on arrivera à faire face aux grandes mutations des métiers. S’il y réussit, le capital financier pourra ainsi très légitimement rémunérer les épargnants.
Bonne chance à l’Académie Newcode !