La formation au cœur de la révolution digitale
Le digital sous toutes ses composantes :Big Data, objets connectés, robotique et cobotique, qui vont donner naissance à l’industrie 4.0, impacte considérablement les métiers et les compétences associées. Selon le cabinet Roland Berger près de 50% des métiers vont disparaitre ou se transformer dans les vingt prochaines années.
Avec, par exemple, la cobotique qui assure le lien entre le facteur humain dans ses capacités cognitives et son comportement rattachés à l’utilisation d’un robot, il ne s’agit plus de substituer l’homme par la machine mais, comme dans la réalité augmentée, d’enrichir la qualification du travail.
Selon Patrick Benamar, directeur Rémunération, Avantages sociaux et Formation chez Valéo, cité par les Echos du 17 aout dernier : «l’automatisation des usines entraine une requalification des postes ».
Isabelle Martin, secrétaire confédérale de la CFDT, consciente de la place que doit jouer la formation dans cette transformation de dire : « Cette industrie du futur peut être l’occasion d’une montée en gamme des qualifications des salariés ».
Philippe Darmayan Président de l’Alliance Industrie du futur précise : « nous n’avons pas de visibilité à plus de vingt ans. Il faut un accès à la formation continue tout au long de la carrière pour évoluer avec les innovations ». Cela doit même commencer dès la formation initiale : il faut penser des écoles où l’innovation permanente et la créativité constante dans des logiques d’apprendre à apprendre constituent la trame pédagogique.
Au-delà de l’évolution des métiers, la révolution digitale bouleverse l’entreprise et son organisation. La gestion verticale centralisée s’efface devant des logiques transversales où le travail collaboratif génère de l’innovation. L’agilité prend le pouvoir alimentée par des données dont il faut extraire le sens par des algorithmes de plus en plus puissants.
Le manager trouve sa légitimité dans sa capacité à gérer des projets et à faire émerger du travail collaboratif l’innovation utile, source de création de valeur. « Tous créateurs » et le capital humain dans un co-working permanent atteint son plein épanouissement.
« Objets connectés, transition énergétique, robotique et cobotique et entrée fracassante du digital dans tous les pans de l’économie génèrent un tourbillon de compétences » disons-nous, Dai Shen, directeur général de Demos, et moi au début de l’édito de notre catalogue 2017.
La formation est bien assurément la réponse à l’implosion de cette révolution digitale. Et il faut lui donner les moyens de se déployer. C’est l’objet de notre offre formation 2017 dans laquelle le digital est à la fois l’objet et le vecteur de la formation.
Accessibles en tout point de la planète, les formations bénéficient de puissants capteurs de données décisives, l’interconnexion et les multiples réseaux collaboratifs permettent un partage des connaissances - invitation à se mettre en mouvement, en relation plus étroite avec ses pairs - et des solutions toujours plus pertinentes.
Singularité des parcours pédagogiques, modularité, flexibilité et souplesse sont facilitées par le recours aux formations digitales. Les certifications professionnelles valorisent l’adaptation à ces changements.
Enrichi par la formation, le capital humain, fort de la maitrise et de l’utilisation du digital dans son travail et pour sa formation, devient bien la première source de compétitivité, d’innovation et de création de richesse des entreprises.
Nicolas Orange, directeur de l’innovation chez Daher le précise bien: « Ce qui fera la différence, c’est l’homme et la femme dans l’usine, pas les technologies »
C’est notre espoir et tout notre challenge.