Le Design Thinking ou comment développer son potentiel créatif
La créativité cela se développe en témoignent les parcours universitaires qui s’ouvrent un peu partout dans le monde sur ce thème. Le design thinking est apparu à la fin des années 50 pour enrichir le brainstorming. Développé ensuite par l’ingénieur David Kelley patron de la société IDEO qui lança à Stanford la d.school. Il s’agit de déporter la formation de la fabrication de l’objet à son usage par l’individu au cœur de son environnement.
Le lieu d’apprentissage n’a plus rien à voir avec une salle de cours mais plutôt à un loft ou se côtoie des tables de ping pong des fauteuils et des baby foot. Un environnement ludique et de rupture stimule plus facilement la créativité Selon le professeur de psychologie à l’université Paris Descartes Todd Lubard le potentiel créatif d’un individu est la combinaison de quatre facteurs. Ce sont ses capacités cognitives , les composantes de son caractère, son capital émotionnel et sa relation avec l’environnement. C’est principalement la stimulation par l’extérieur qui favorise les associations d’idées. Le Design Thinking décloisonne les modes de pensée nous sort de notre coquille et amplifie notre ouverture d’esprit. En France les universités et les écoles de commerce commencent à créer des programmes design thinking.
Souvent associé à des learning lab. C’est selon Nicolas Minvielle coauteur de l’ouvrage Are you design ?Du design au design doing « une approche centrée sur l’usager il s’agit de comprendre ses besoins puis par tâtonnements de tenter d’y répondre en proposant rapidement un prototype que l’on peut améliorer en cours de route. Bref d’expérimenter en continu. »
Le champ d’utilisation du design thinking est infini qu’il soit sociétal comme à Stanford ou l’on utilise pour réfléchir à repenser l’environnement de la maternité ! il est vrai que les Etats Unis sont au 37 nième rang pour la mortalité infantile. Ou qu’il soit centré, comme à Paris d.school lancée par l’Ecole des Ponts, sur la projection d’une cuisine du futur pour séniors en utilisant des machines et matériaux pour réaliser des prototypes. Véronique Hillen doyenne de cette d.school explique ainsi : « Nous offrons la possibilité de passer le stade du projet sur papier. il faut que les étudiants se confrontent rapidement à l’épreuve du réel ».
A Stanford l’enseignement le plus recherché est celui sur le « design de l’extrêmement abordable » ou comment mettre en commun ses ressources technologiques et trouver des solutions bon marché pour faciliter l’accès aux ressources essentielles des pays pauvres. Sarah Stein Greenberg est la directrice de ce programme qui est conduit avec une ONG et elle est submergé de demande d’entreprises ou d’organisations qui veulent bénéficier de l’’imagination créatrice de ce programme d.school .
C’est plus de 2000 étudiants pour 700 places qui veulent le suivre. Le mouvement s’amplifie pour devenir un phénomène mondial. Se dessine peut être alors la revanche de l’humain sur le big data Les organismes de formation commencent aussi à être concernés.
A travers le déploiement de l’investissement formation que leur confie leur client pour développer la créativité de leur capital humain source d’innovation et de richesse, Ils intègrent de plus en plus dans leur cours des méthodes de résolution de problème qui laissent une grande place au Design Thinking