Innovation de rupture - Les nanotechnologies
John Bessant professeur d’innovation à l’Institut de Management de l’Université de Cranfield a mis au jour plusieurs types d’innovation. Il est venu expliquer sa vision sur le sujet aux étudiants de l’Ecole de Management de Grenoble ; Ecole qui fait désormais partie du réseau « Discontinuous Innovation Lab » qu’il a créé et qu’il promeut en France.
Lors de sa conférence, John Bessant a fait état de trois sortes d’innovation liées à l’adaptation, l’amélioration et à la rupture.
Sylvie Blanco directrice du centre pour l’innovation technologique et entrepreneuriale à l’Ecole de Grenoble souhaite faire de sa structure le lieu de promotion de « l’innovation de rupture » en France. J’espère que nous pourrons travailler prochainement ensemble car l’innovation de rupture s’intègre dans les pratiques d’un savoir opérationnel fait de partage d’expériences et de confrontation d’hypothèses, de points de vue.
Source d’interactivité forte et de coopération avérée, le savoir opérationnel favorise l’innovation de rupture et crée de la valeur. Dans cette perspective, il faut dans nos usages professionnels nous préparer à intégrer les nanotechnologies qui, à bien des égards, vont bouleverser nos habitudes de travail et nos modes de production et de consommation.
D’après de nombreux experts les nanotechnologies vont révolutionner l’économie mondiale, leur impact sur le stockage de l’information et la maîtrise de l’énergie sera considérable ; le marché, selon Lux Research, serait déjà estimé à 2600 milliards de dollars. C’est probablement avec le développement des biotechnologies la plus grande mutation économique qui se prépare depuis les NTIC. Elle aura une influence considérable sur nos comportements, nos savoirs opérationnels et nos modes d’organisation.
Il nous appartient de nous y préparer.