Identité virtuelle
Je maintiens mon enthousiasme sur l’économie du savoir et ses possibilités croissantes car les événements et les faits l’entretiennent constamment. Ainsi, en Corée du Sud, le pays à l’internet le plus rapide du monde, j’apprends que 17 millions de citoyens, grâce à l’outil Cyworld, ont créé leurs Avatars, c'est-à-dire de nouvelles identités virtuelles organisées autour d’une petite maison que l’on décore comme on le souhaite avec des photos, des blogs vidéos et des outils d’e learning.
Désormais sur le web chacun peut créer son double virtuel ; tel le professeur Charles Nesson, de la très réputée Harvard Law School, qui a commencé à travers son identité virtuelle son premier cours « immatériel » de dialectique parallèle.
A propos de ces multiples réalisations virtuelles, deux considérations me viennent à l’esprit.
D’une part, la construction de toutes ces identités accroît la demande de savoir en la produisant de façon concomitante. D’autre part, les lieux de production du savoir deviennent infinis et rendent encore plus nécessaire leur organisation.
Je me répète mais je trouve qu’il s’agit d’un magnifique enjeu pour notre travail.